L’anarchisme est vraiment un groupe de doctrines et de comportements centrés sur l’idée que le gouvernement est à la fois dangereux et inutile. Les anarchistes croyaient s’être développés en Occident et s’être répandus dans le monde entier, principalement au début du 20e siècle. Dérivé du grec ancien anarchos qui signifie « sans pouvoir », l’anarchisme, l’anarchiste et l’anarchie sont utilisés pour exprimer chaque approbation et désapprobation. Au début, tous ces termes avaient été péjoratifs : par exemple, tout au long des conflits civils anglais (1642-51), les niveleurs extrêmes, qui appelaient au suffrage universel de la virilité, avaient été appelés par leurs concurrents « anarchistes suisses », et au cours de la French Trend le chef de file de la faction modérée girondine du Parlement, Jacques-Pierre Brissot, a accusé ses rivaux les plus sévères, les Enragés, d’être les partisans de « l’anarchie » : des règlements qui ne sont pas maintenus en vigueur, des autorités sans pression et méprisées, activité criminelle impunie, domicile attaqué, la sécurité de la personne brisée, la moralité des individus endommagée, aucune constitution, aucun gouvernement fédéral, aucun droit propre, ce sont les attributs de l’anarchie. Ces termes pourraient fonctionner comme un modèle pour les dénonciations fournies par tous les concurrents de l’anarchisme. Les anarchistes, pour leur part, confesseraient de nombreux facteurs de Brissot. Ils nient les lois créées par l’homme, respectent la propriété comme un moyen de tyrannie et pensent que le crime n’est que le produit de la maison et du pouvoir. Mais ils soutiendraient que leur déni des constitutions et des gouvernements ne conduit pas à « l’absence de justice » mais à la vraie justice intégrée dans le développement totalement libre de la socialité des êtres humains – le désir naturel, lorsqu’il n’est pas entravé par les lois, de résider selon les principes et exercice d’aide conjointe. La première personne à se dire volontairement anarchiste fut l’auteur gouvernemental français et pionnier socialiste Pierre-Joseph Proudhon. Dans sa recherche discutable des fondements économiques de la société, Qu’est-ce que los angeles propriété? (1840 ; Qu’est-ce que la propriété ?), Proudhon a affirmé que les vraies lois de la société n’ont rien à voir avec l’autorité mais découlent plutôt de la nature mère de la société seule, et il a prévu la dissolution éventuelle de l’autorité ainsi que l’émergence de la nature sociale. ordre : Les éléments fondamentaux de l’approche de Proudhon ont déjà été créés par des penseurs antérieurs. Le rejet du pouvoir politique a un riche pedigree. Il remonte à l’antiquité traditionnelle – aux stoïciens ainsi qu’aux cyniques – et s’étend au Moyen Âge ainsi qu’à la Renaissance, comme le montrent des sectes chrétiennes dissidentes comme les cathares médiévaux et des factions spécifiques d’anabaptistes. Pour de tels groupes – qui sont généralement revendiqués à tort comme ancêtres par les écrivains anarchistes contemporains – le déni du gouvernement n’était qu’une partie d’une escapade de votre planète matérielle dans un royaume d’élégance spirituelle, et, inclus dans la recherche du salut individuel, il avait été à peine adapté à la doctrine sociopolitique de l’anarchisme. Sous toutes ses formes, cette doctrine comprend (1) une analyse des relations énergétiques qui sous-tendent les types existants d’autorité gouvernementale et (2) une vision de l’option culture libertaire selon la coopération, au lieu de la concurrence et de la coercition, et travaillant sans avoir besoin de pouvoir du gouvernement. Le premier croquis d’un Commonwealth anarchiste dans cette perception a été créé en Grande-Bretagne dans les nombreuses années qui ont immédiatement suivi les guerres civiles anglaises (1642-51) par Gerrard Winstanley, un chrétien dissident et fondateur du mouvement Digger. Dans sa brochure de 1649, La réalité levant la tête au-dessus des scandales, Winstanley abaissa ce qui devint plus tard les principes de base parmi les anarchistes : que l’énergie corrompt ; que la maison est incompatible avec la liberté ; que l’autorité et le foyer sont entre eux les générateurs d’activités criminelles ; ce n’est qu’à l’intérieur d’une société sans dirigeants, où le travail et ses produits sont partagés, que les hommes peuvent être totalement libres et heureux, agissant non pas selon les lois imposées d’en haut mais selon leur conscience. Winstanley n’avait pas seulement été le théoricien leader de l’anarchisme mais aussi le précurseur de l’activisme anarchiste. En 1649, en téléphonant aux gens « pour faire du fumier et travailler sur les terres communes », il occupa, avec un groupe de musiciens, une colline dans le sud de la Grande-Bretagne et reconnut une société de communisme agraire libre.